> > Le président Chirac visitait une école primaire et il s'est rendu dans
une des classes. Ils étaient au milieu d'une discussion sur les mots et
leur signification.
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> > Le professeur a demandé au Président s'il voulait bien mener la
discussion sur le mot "tragédie".
> > Alors l'illustre meneur demanda à la classe un exemple de"tragédie".
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> > Un petit garçon se leva et proposa : "si mon meilleur ami, qui vit
dans une ferme, était en train de jouer dans le champ et qu'un tracteur lui
roule dessus et le tue, ce serait une tragédie".
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> > "Non", dit Chirac, "ce serait un accident".
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> > Une petite fille leva la main : "si un bus scolaire transportant 50
enfants tombait d'un falaise, et que tout le monde serait tué à
l'intérieur, ça serait une tragédie".
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> > "Je crains que non", expliqua le Président. "C'est ce qu'on
appellerait une grande perte".
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> > Le silence se fit dans la salle. Aucun autre enfant ne se porta
> volontaire.
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> > Chirac chercha dans la salle. "N'y a-t-il personne ici qui puisse me
> donner un exemple de tragédie ?"
> > Finalement, au fond de la salle, un petit garçon leva la main...
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> > D'une voix calme il dit: "Si l'avion présidentiel vous transportant
Vous et Bernadette était frappé par un "tir de missile ami" et était
complètement désintégré, ça serait une tragédie".
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> > "Formidable !" s'exclama Jacques. "C'est exact. Et peux-tu nous dire
> Pourquoi ce serait une tragédie ?"
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> > "Eh bien", dit le garçon, "il faut bien que ce soit une tragédie, car
Ce ne serait certainement pas une grande perte, et probablement pas un
accident non plus."
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